En images… (cliquez ici) comice-agricole.
Auteur/autrice : mepadmin
Films Maurice BASSIN
Les bobines « Pathé-Baby » de Maurice Bassin (fils du Docteur Gabriel Bassin) : les archives départementales nous offrent l’opportunité d’assister aux distractions d’une famille d’Ennezat dans les années 30
Cliquez sur le lien ci-dessous, puis appuyez sur la photo de la petite fille qui saute à la corde
Photos aériennes d’Ennezat
Quelques photos aériennes prises par l’Institut Géographique National entre 1946 et 2021 permettent de visualiser l’évolution d’Ennezat et du paysage environnant sur une période de 75 ans.
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Les deux villes Ennezat-Chastel et Ennezat-Villeneuve sont séparées par un espace non bâti. Ennezat-Chastel groupée autour de la collégiale et Ennezat-Villeneuve ceinturée par ses remparts qui ont laissé place à l’allée des marronniers, foirail et Pré Madame.
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Le parcellaire de la commune est très morcelé (surface moyenne des parcelles de 0.3 hectares). L’Ambène bordée d’arbres serpente dans la campagne. La moisson est terminée : les gerbes de blés sont regroupées dans les champs en plongeons (points blancs).
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Les remembrements de 1951 et surtout de 1972 ont fortement modifié le paysage (haies et arbres arrachés, fossés creusés, réseau de chemins redessiné en ligne droite, surface des parcelles agrandie).
Le percement du canal de la Limagne en 1970 a modifié le cours de l’Ambène. On repère encore l’ancien tracé de l’Ambène dans les champs.
Les premiers lotissements apparaissent entre les deux villes et en périphérie d’Ennezat.
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Le troisième remembrement a été réalisé sur la partie Est de la commune. La construction de la déviation d’Ennezat par l’Est vient juste de commencer.
L’usine de traitement des semences de Limagrain (construite en 1970) est bien visible au Nord de la ville. Ennezat s’étend avec de nombreux lotissements en périphérie.
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La ville d’Ennezat est proche de son état actuel. L’extension de la ville se poursuit toujours en périphérie. La déviation d’Ennezat est bien visible avec ses ronds-points.
A l’Ouest, c’est le début de la zone commerciale des Champiaux (Intermarché). A proximité, remarquez une moissonneuse-batteuse en action dans un champ de blé.
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Cartes Postales
Promenade dans les rues d’Ennezat…… il y a quelques années
Visite de l’église à travers quelques photos
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La musique à Ennezat
La musique à Ennezat : une longue et belle histoire
La musique existe depuis la Préhistoire (chants, battements de mains, choc de pierres ou de bois), mais l’histoire de la musique « connue » ne commence réellement qu’à partir du Moyen-Âge en Europe. Les chants, sinon la musique, ont certainement accompagné la vie des gens du village depuis toujours . La fête tenait un rôle social important dans les communes rurales de Limagne, la vie était dure et la fête une nécessité. Mais à quel moment, la musique a-t-elle été « organisée »?
En 1729, est inhumé dans l’église d’Ennezat, Gilles Ollier 25 ans, maitre de musique au chapitre. Il y avait, certainement de même, un maitre de musique chez les Augustins. Il faudra cependant attendre la 2ème moitié du XIXe siècle pour que la musique à Ennezat « descende » dans les rues du village.
La fanfare des pompiers
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La première fanfare connue est due à la création de la compagnie des sapeurs pompiers du village en 1861 qui comportait 1 tambour et 3 clairons. En effet, à leurs débuts les compagnies de sapeurs pompiers étaient toujours accompagnées de tambour et clairons dont le rôle au départ était de transmettre les ordres sur le lieu de l’incendie et de prévenir la population. La société des trompettes et clairons va perdurer jusqu’en 1964, date de sa dissolution. Elle sera de tous les défilés, de toutes les fêtes du village qu’elle partagera souvent avec la Société Lyrique.
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La société lyrique d’Ennezat
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De la société lyrique en 1884
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à l’orchestre d’harmonie d’ Ennezat
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En 1884, la Société Lyrique est fondée par l’Abbé Jean-Baptiste Marmoiton, alors vicaire à Ennezat. Le 19 juin, le règlement de la Société est définitivement fixé et porté à la connaissance de tous les membres lors d’un concert donné à 20 heures. Après avoir terminé le XIXe siècle, traversé le XXe siècle, avec ses hauts et ses bas, la Société Lyrique est entrée dans le 3ème millénaire avec un nombre toujours croissant de musiciens et connait une nouvelle vie avec l’Orchestre d’Harmonie d’Ennezat.
On n’a pas beaucoup d’information sur l’Abbé Marmoiton. Il n’y a pas de famille Marmoiton à Ennezat à cette époque ; il y a des Marmoiton du côté d’Yssac-la-Tourette, de Chatel Guyon, de Combronde. En 1881, il est vicaire du curé en charge de la paroisse d’Ennezat, au recensement de 1886 il est déjà remplacé par le vicaire Pierre Louis Déat.
Pourquoi une Société lyrique à Ennezat en 1884 ? A cette époque, le contexte était très favorable à la création de sociétés musicales en France ; ainsi, dans le Puy-de-Dôme, leur nombre est passé de 16 en 1869 à 49 en 1886, puis à 100 en 1890 pour atteindre 150 en 1914. De plus, il y avait à Ennezat les trompettes et les clairons dans le corps des sapeurs pompiers créé en 1861, de quoi créer une saine émulation. Malgré leurs idées différentes, les 2 formations vont coexister pendant 80 ans et quand l’orchestre des pompiers sera dissout en 1964, certains musiciens intègreront la Société Lyrique.
Les chefs d’orchestre qui se sont succédé depuis cette date, pour un temps plus ou moins long, ont réussi à surmonter tous les obstacles survenus au cours du temps, ils ont animé et animent toujours avec ferveur et talent de nombreuses manifestations dans le village. La performance de Monsieur Montculier est à souligner : il dirigera cette compagnie pendant près d’un demi-siècle ; il recevra plusieurs distinctions : en 1920 une baguette de chef en ébène et argent remise par le maire Gabriel Bassin, en 1928 la médaille d’honneur et en 1929 il sera décoré des palmes académiques à titre musical.
Découvrez l’histoire extraordinaire de l’association de l’Orchestre d’Harmonie d’Ennezat, en cliquant sur le lien ci-dessous : Histoire de l’association
Des anniversaires à Ennezat
A l’occasion de la fête du cinquantenaire, les 18 et 19 août 1934, à laquelle participent les 2 formations musicales d’Ennezat, 350 musiciens présents exécutent sous la direction de Monsieur Montculier « Sur le Rhin » d’Etienne Bourbié.
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A l’occasion du centenaire un livret retraçant la vie et l’histoire de la Société lyrique a été édité.
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1980 – Création d’une école de musique
En 1980 une école de musique est créée et en 1981 elle devient une antenne de l’école de musique de Riom et depuis lors, cette école n’a cessé de croître.
Souhaitons que la musique continue de nous enchanter encore de nombreuses années et permette de nous retrouver l’espace d’un moment musical.
Cartes postales
Visite d’Ennezat en cartes postales
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Laissez-vous conter Ennezat…….
en cartes postales
Promenade dans les rues d’Ennezat…… il y a quelques années
Déambulation dans le village
Visite de l’église à travers quelques photos
Des médaillés à Ennezat
La médaille de l’ordre militaire de Saint-Louis
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L’ordre royal et militaire de Saint-Louis est un ordre honorifique français créé par un édit de Louis XIV du 5 avril 1693 pour récompenser les officiers catholiques les plus valeureux ayant au moins 10 ans de présence au sein des régiments du royaume, quelle que soit leur condition de naissance.
Cette distinction militaire comportait 3 classes :
– chevalier,
– commandeur,
– grand-croix.
A Ennezat, Jean Baptiste Decombes était un ancien capitaine au régiment des lyonnais et chevalier de cet ordre, c’est ce que nous apprend le registre paroissial. Selon la liste des personnes ayant reçu cette décoration, elle lui aurait été attribuée en 1696. Pour la petite histoire … en 1814, le roi Louis XVIII recrée l’ordre de Saint-Louis avec le but avoué de le substituer à la légion d’honneur. Cette tentative ne dure pas : l’ordre de Saint-Louis n’est plus attribué par l’État depuis 1830.
La médaille de la Légion d’Honneur
Créée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte, elle récompense depuis ses origines les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation :
« Conduite civile irréprochable et méritante ou faits de guerre exceptionnels après enquête officielle».
C’est la plus haute distinction française, il existe 5 grades :
chevalier – officier – commandeur – grand officier et grand-croix.
A Ennezat au cours du XIXe siècle, plusieurs personnes ont reçu la distinction de chevalier de la légion d’honneur :
* Jean Dérus, capitaine à la retraite, qui deviendra maire d’Ennezat,
* Jean Antoine Gerzat qui assurera également les fonctions de maire à Ennezat,
* Maurice Roux
* Etienne Pradier, gendarme à la retraite,
* Maurice Persat, dès 1813.
Au XXe siècle, d’autres nazadaires recevront cette distinction : en 1916 François Secques et Jean Marie Mosnier ; en 1937 Marc Marius Bréchard et à titre posthume en 1918 Fernand Fradetal et Pierre Pouzol, puis en 1958 Marius Seguin.
Au cours du XXe siècle 2 médecins de la commune recevront cette distinction :
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Dr Gabriel Bassin
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Dr Raoul Reynaud
Environ un million de personnes ont reçu cette médaille depuis sa création.
La médaille militaire
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La Médaille militaire a été créée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, qui allait devenir empereur sous le nom de Napoléon III.
Elle est la plus haute distinction militaire française. Réservée aux soldats et sous-officiers, elle peut être concédée exceptionnellement aux généraux ayant commandé en chef pendant la guerre. Ainsi le maréchal Foch a reçu la médaille militaire, décoration qu’il portait au premier rang, devant la Légion d’Honneur.
Au total, l’hécatombe de la Première Guerre mondiale a entraîné l’attribution de 1 400 000 médailles militaires, la plupart à titre posthume. Environ 185 000 médailles militaires ont été conférées durant les hostilités.
A Ennezat, beaucoup de poilus ont été cités pour leur courage, d’autres ont été blessés. Certains ont alors reçu la médaille militaire à titre exceptionnel. Par ailleurs, tous les soldats morts pour la France étaient éligibles à cette distinction, mais beaucoup ne l’ont pas obtenue, faute d’une demande de leur famille.
Nous connaissons les noms de six d’entre eux, morts pour la France :
- Jean-Baptiste Bardon
- André Gouttebroze
- Jean Legendre
- Pierre Pouzol
- Jean Vannaire
- Emmanuel Verdier
N’oublions pas les autres … ils sont nombreux sur notre monument aux morts.
La médaille de Saint-Hélène
Depuis son exil à Saint Hélène, en avril 1821, Napoléon dicte un testament comportant trois parties. La troisième est un acte de reconnaissance à l’égard de ceux qui, de 1792 à 1815, avaient combattu « pour la gloire et l’indépendance de la France ». Dans ce but, il lègue la moitié de son patrimoine privé, qu’il estime alors à deux cents millions de francs.
Louis-Napoléon Bonaparte fera réaliser une médaille pour honorer les militaires ayant combattu sous les drapeaux de la France pendant la période de 1792 à 1815 qui sera accordée à tous les survivants. Il appela cette nouvelle décoration « Médaille de Sainte-Hélène ».
La médaille fut créée en 1857 ; elle a été dessinée et réalisée par le sculpteur Désiré-Albert Barre.
La médaille n’a pas été décernée à titre posthume et son attribution reposait sur des critères stricts. Il fallait obligatoirement pouvoir justifier de son service durant cette période à l’aide de tout document émanant des autorités militaires.
On estime à 405 000 le nombre de soldats de la Grande Armée ayant reçu cette distinction.
La première distribution eut lieu le 15
août 1857.
A Ennezat, 11 personnes recevront cette médaille :
* Annet Mordier , Blaise Dargon, Jean Livebardon, Victor Perrin, Félix Robert, Pierre Taveron, Jean Maridet, Jean Matthieu, Gilbert Portat, Jean Tixier, Amable Vannaire . Ils auront l’honneur d’être reçus par l’Empereur Napoléon III à Vichy en mai 1858.
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Photo 2 : Les médaillés partis à Vichy rencontrer l’Empereur le 22 ami 1858, journal de bord de la mairie
- à cette liste il faut rajouter Maurice Persat, également récipiendaire de la médaille de Saint Hélène, décoré de la légion d’honneur et des 2 ordres grecs du Sauveur et des Philhellènes.
A noter que pendant la période du Directoire (1795-1799), 75 jeunes du village ont participé aux guerres napoléoniennes.
Les bureaux de bienfaisance
Sous l’ancien régime, la protection sociale est confiée à la charité et à la solidarité familiale. Avoir beaucoup d’enfants est la meilleure garantie pour ses vieux jours.
La fraternité entre tous les citoyens devient une obligation avec la Révolution et les municipalités doivent prévoir l’aide aux indigents, orphelins et malades.
Selon l’article 21 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 :
« les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler ».
Les bureaux de bienfaisance sont créés par la loi du 7 frimaire an V (27 novembre 1796). A Ennezat la maison de charité ou encore dénommée « hospice de charité » apparait sur le registre du conseil municipal dès le 5 ventose an V (23 février 1797).
Ils sont destinés à secourir à domicile et en nature les personnes que les circonstances ont placées dans un état de pauvreté, d’infirmité ou d’abandon. Ils sont gérés par une commission administrative formée de délégués de l’administration, nommés par le préfet, et de membres élus par les conseils municipaux.
5 ventôse an 5 : nomination de 3 administrateurs pour l’hospice de charité de la commune d’Ennezat, J.B. Gerzat, Étienne Terme et Victor Cathonnet.
25 nivôse an 6 :les mêmes commissaires sont reconduits pour gérer les revenus de l’hospice civil de la commune : J.B. Gerzat, Étienne Terme et Victor Cathonnet.
Au fil du siècle le Pôle santé s’organise :
la mortalité infantile est alors très importante et d’autant plus les enfants placés en nourrice, d’où la loi du 23 décembre 1874, dite loi Roussel, relative à la protection des enfants de premier âge.
C’est la loi du 15 juillet 1893 votée sous la 3ème République qui crée l’Assistance médicale gratuite (AMG), permettant aux malades les plus pauvres (malades, vieillards et infirmes privés de ressources) de bénéficier d’un accès gratuit aux soins de santé.
En 1897, à Ennezat 26 personnes ont bénéficié de cette AMG et en 1920, ils sont 39 personnes à en bénéficier.
La loi de 1893 sera suivie par celle du 17/06 et du 30/07/1913 relative aux femmes en couches.
Au cours du XXe siècle, les fonctions des bureaux de bienfaisance évoluent, celui d’Ennezat est toujours actif, de nombreux tickets de pain à prix réduits sont distribués dans les années 1920 – 1921 puis dans les années 1927-1928- et 1929.
Le règlement de 1920 ouvre la voie à de nouvelles formes de secours. Des services externes sont créés tels que : consultations de nourrissons, crèches, dispensaires, maisons hospitalières, infirmières-visiteuses, fourneaux alimentaires, ateliers d’assistance par le travail.
En 1953, les bureaux d’assistance vont fusionner avec les bureaux de bienfaisance et les CCAS vont voir le jour. Entre temps les allocations familiales ont été généralisées en 1938 et la sécurité sociale a été créée en 1945.
Les associations
La Révolution a supprimé toutes les communautés, confréries et congrégations qui étaient innombrables. Pendant tout le XIXe siècle, toutes les associations populaires restent interdites et sont sévèrement réprimées, mais à la fin du siècle, le régime répressif en vigueur est devenu inadapté. C’est alors qu’est votée la loi du 1er juillet 1901 sur les associations.
Dans le village, dès 1883, un gymnase est installé dans le quartier de la fontaine, appelé « salle du cercle » et depuis les associations n’ont cessé d’être créées. Aujourd’hui, le village compte plus de 30 associations sportives et culturelles. Pour s’en rendre compte, il suffit d’aller sur le site de la mairie pour accéder au menu « Annuaire des associations » qui présente la ou les activités de chaque association ainsi que les personnes à contacter….
La municipalité organise chaque année, en septembre le forum des associations où il est possible de discuter, obtenir des renseignements et s’inscrire à une ou des activités…..
Les salles ou installations sur lesquelles se déroulent les activités des associations sont prêtées gracieusement par la municipalité.