Les gendarmes

La gendarmerie telle que nous l’entendons de nos jours est la descendante des maréchaussées, créées au moment de la guerre des Cent ans (1337-1457).
C’est la La loi du 16 février 1791 qui marque la véritable naissance de la Gendarmerie.

Les missions de la Gendarmerie sont de deux ordres :
– les missions de police administrative, destinées à prévenir les troubles
– les missions de police judiciaire, destinées à réprimer les faits n’ayant pu être empêchés.

Au début de sa création, elle est particulièrement impopulaire en milieu rural car elle est chargée de s’opposer à des coutumes (droit d’usage dans les forêts, droits de chasse réduits…), et de mettre en œuvre la conscription.

La Gendarmerie est réorganisée par l’ordonnance du 29 octobre 1820.
À partir de 1835, ses effectifs augmentent ainsi que sa réputation, les brigades se ressemblent toutes, elles comportent systématiquement 5 ou 6 gendarmes logées dans un chef-lieu de canton.
Elle est ensuite réorganisée, par un décret du 1er mars 1854.

Une brigade de gendarmerie arrive à Ennezat en 1850; elle est composée de 1 brigadier et de 4 gendarmes, cette composition sera identique jusqu’en 1900, puis le brigadier sera remplacé par un maréchal des logis et toujours 4 gendarmes jusqu’à la 1ère guerre mondiale ; après la guerre, la brigade ne comportera plus que 4 gendarmes.

Les gendarmes seront d’abord  logés rue de la porte neuve puis ils seront transférés dans la rue des boucheries qui deviendra alors la rue de la gendarmerie.
En 1951, le bail de cet immeuble arrivant à expiration et le propriétaire souhaitant le vendre, le conseil municipal va décider d’ acheter le bâtiment (1 600 000 F) afin de garder la brigade dans le village.

caserne rue de porte neuve

En 1965, la brigade, composée de 8 gendarmes, est transférée rue de la porte neuve où un nouveau bâtiment a été construit pour un
budget de 483 622 F,

et en 2017, la brigade composée de 11 gendarmes déménage dans de nouveaux locaux, rue Jean Ferrat.

La bibliothèque

Depuis quand le village s’est il doté d’une bibliothèque ?

En 1896, il était question d’acheter de nouveaux livres tout en déplorant le fait de ne pouvoir faire plus

Au début du XXe siècle, les prêts de livres sont faits aux enfants bien sûr mais aussi aux adultes dans le cadre d’une bibliothèque scolaire et municipale ; le titre des livres permet de noter qu’il ne s’agit pas seulement de livres “pour le plaisir” mais également de livres “pratiques” pour la population, technique des herbages, alimentation du bétail….

Livres très sérieux, lettres de Mme de Sévigné, les pensées de Pascal, théâtre de Corneille…
Technique des herbages, alimentation du bétail…

Le 15 février 1935, le conseil municipal vote une subvention de 100 F pour la création d’une bibliothèque municipale, où était elle située ? était elle très fréquentée ?

LA BIBLIOTHEQUE PAROISSIALE


La lecture publique à Ennezat a continué par la bibliothèque paroissiale. Elle a d’abord été située à hauteur du 42 rue de la république, puis au premier étage de la salle des fêtes.
Son rattachement était auprès des autorités religieuses locales et le choix des livres en était respectueux.
Deux à trois bénévoles accueillaient les lecteurs.
Les livres étaient prêtés contre une participation symbolique qui servait ensuite à l’achat d’autres livres.
Quelques dizaines de lecteurs la fréquentaient, essentiellement des femmes et des enfants.

L’association nationale « Bibliothèques pour tous » créée en 1936 est l’héritière des bibliothèques paroissiales.

LA BIBLIOTHEQUE POUR TOUS

Jeanine Arcoutel, bénévole à la bibliothèque paroissiale d’Ennezat, est devenue logiquement bénévole à  « Bibliothèque pour tous » d’Ennezat, créée fin des années 60 : après une formation interne à « Bibliothèque pour tous »,  elle en a été responsable.

« Bibliothèque pour tous » d’Ennezat a débuté dans les locaux de la salle des fêtes.  Cette bibliothèque a été transférée rue de la Fontaine en 1987.

De trois à cinq bénévoles accueillaient les lecteurs qui versaient une cotisation chaque année à l’inscription et une somme modique à chaque prêt de livres. La mairie donnait également une subvention annuelle.

Les livres choisis et achetés par les bénévoles étaient très diversifiés : romans, romans policiers, documentaires, BD et livres pour la jeunesse.

La fréquentation des lecteurs représentait deux à trois cents personnes.

Les jours d’ouverture étaient le mercredi et le samedi de 14 h 30 à 16 h 30.

LA BIBLIOTHEQUE D’ENNEZAT

A la création de la Communauté de Communes Limagne d’Ennezat en 2015, toujours située dans les locaux de la rue de la Fontaine, la bibliothèque a quitté la structure de « Bibliothèque pour tous » et a rejoint un réseau de treize bibliothèques animé par une équipe de la Communauté de Communes Limagne d’Ennezat.

Elle a été transférée rue des Tilleuls en mai 2015.

Le prêt des livres, DVD, …, est gratuit.
Les livres sont choisis par les animateurs du réseau et sont très diversifiés.
Un système d’échanges a été créé entre bibliothèques.
Trois jours d’ouverture : mercredi et samedi de 14 h 30 à 16 h 30 et le vendredi de 17 h 30 à 19h.
La gestion des inscriptions et des prêts a été complètement informatisée.
Cinq bénévoles dont une référente accueillent les lecteurs qui représentent environ  cinq cents personnes.

LA MEDIATHEQUE D’ENNEZAT

A la création de la communauté d’agglomération Riom-Limagne-Volcan (RLV) en 2017, la bibliothèque est devenue médiathèque. Elle fait partie du réseau de toutes les médiathèques de RLV dont l’animation a été confiée à une équipe basée à Riom.

Le fonctionnement est identique à celui de la bibliothèque du réseau la Communauté de Communes Limagne d’Ennezat.

Ce sont toujours les mêmes bénévoles qui accueillent les lecteurs dont le nombre dépasse les six cents personnes.

Les anciens métiers et commerces du XIXe siècle

Bien que la population reste dans sa grande majorité paysanne, en se “promenant” dans les recensements du XIXe siècle, on peut voir émerger pendant un demi siècle de nouveaux métiers ; certains sont étroitement liés au travail des champs mais on voit poindre des métiers liés à “l’apparence”.

Magasin de chapeaux à Ennezat

Quelques définitions pour ceux qui comme moi se demandent ce que faisaient les personnes exerçant ces métiers disparus aujourd’hui ?
Blatier : le blatier est un marchand de blé ou de grains.
Peigneur :un peigneur de chanvre était un artisan qui peignait et démêlait la filasse de chanvre.
Voiturier : c’est un transporteur de produits, de marchandises ou de personnes.
Huilier : personne qui passait dans les villages pour ramasser les graines ou les noix, qui fabriquait et vendait de l’huile de table ou à usage domestique.
Tailleur d’habits : personne qui fabriquait les vêtements.
Tisserand : personne qui fabriquait des toiles , des étoffes de laine ou de soie.
Sabotier : au XIXe siècle, lorsque l’usage du sabot se généralisa, chaque village eut besoin de son propre sabotier. Un ouvrier consommait alors cinq à six paires de sabots par an et l’ouvrage ne manquait pas.
Piqueur voyer : le piqueur : « Homme préposé dans les bâtiments sur les autres ouvriers, qui a soin de les faire travailler, qui en tient les rôles, et qui marque ceux qui manquent de venir a l’heure ».
Hongreur : celui qui castre les chevaux.
Ferblantier : il réalise les ustensiles de cuisine, il concurrence tout ce qui est en cuivre, en bois en fer.
Chamoiseur : réalise un tannage des peaux à l’huile.

Berger Auvergnat

Piégeur de loutres et aussi chasseur de taupes
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Casino tenu par la famille Seguin
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Jean Baptiste Lanore
forgeron/maréchal ferrand
au XXe siècle mais le métier avait-il beaucoup évolué par rapport au siècle précédent ?

Fontaines-lavoirs-abreuvoirs

L’approvisionnement en eau est vital.

La présence d’un aqueduc existant encore à notre époque et se trouvant à 2 mètres sous terre permet de dire que ce lieu a étét habité dès l’époque gallo-romaine. Cet aqueduc bâti en pierre et recouvert de dalles en arkose alimentait une fontaine en périphérie du village. Il captait une source à environ 1 km de là.

Au XVIIIe siècle chaque ferme possède un ou plusieurs puits.
Celle qui n’en a pas doit utiliser les fontaines et abreuvoirs publics tels le bac des bœufs dans le quartier de la Fontaine, l’abreuvoir des neuf pierres (derrière le petit clocher) et celui près de l’église.

Au début du XIXème siècle,
le village compte 2 fontaines, celle de la ville et celle du château, ainsi que 2 lavoirs.

En cas de litige, les habitants se trouvent vite pénalisés : c’est ce qui s’est passé dans le quartier de la fontaine. La fontaine a été rebâtie vers 1840 en pierres de Volvic grâce à l’aide financière de la princesse Adélaïde, sœur du roi Louis Philippe qui habitait le château de Randan.
En 1880, la conduite qui passait dans la ferme d’en face s’écrase, il n’y a plus d’eau. Il faut réparer mais pour cela, il faut passer dans la grange du voisin qui refuse son accord. Ce n’est qu’en 1904, après avoir porté l’affaire au tribunal que la fontaine est réparée. Pendant ce temps, les gens du quartier ont dû aller chercher leur eau plus loin.           

Fontaine du foirail

Délibérations du Conseil municipal :
– le 12 février 1810 : construction d’une fontaine à Ennezat. Le lieu n’est pas précisé.

Granges

Grange “de chez Germain”
rue de Nogeant

“la plus curieuse”

Remarquable par ses dimensions et la hauteur de sa toiture, il existe peu de granges en France bâties sur ce modèle.

Cette grange a été construite en 1870 par un officier de cavalerie pour en faire un manège. Elle fait 16 m de large et 30m de long. Le propriétaire nous autorise à pénétrer à l’intérieur, alors profitons en ! 
Elle ressemble, vue de l’intérieur à une coque de bateau renversée, sans aucun pilier intérieur, c’était du lamellé-collé avant l’heure avec des planches de peupliers non traitées de 2 m de long sur 3 cm d’épaisseur toutes serrées les unes sur les autres en partant du sol d’un côté jusqu’au sol de l’autre côté.

Quelques travaux ont été nécessaires il y a environ 60 ans : la toiture a été refaite et il a fallu mettre des renforts car la dimension des arches était un peu juste et il y avait des endroits qui pliaient ; pour tenir les murs qui commençaient à s’écarter il a fallu poser un tyran sur le côté et ça n’a plus bougé depuis. Les murs, qui ont 150 ans, sont en chaux qui provenait de Joze, c’est un matériau très doux, très souple aussi, qui ne casse pas ; c’est le matériau idéal pour construire un bâtiment antisismique.

Mais qui était ce cavalier ? Le recensement de 1872 nous apprend que Antoine-Gabriel-Alphonse Georges de Fredeville habite à cette adresse ; il est alors le juge de paix du village. Il n’habitera plus cette commune lors du recensement suivant. Il est né à Montaigut en Combrailles en 1819 où son père était maire. Son épouse est originaire de Charbonnières les Vieilles, elle s’appelait Marie Cécile Parrot.

Des granges qui servent encore

De nombreuses autres granges sont encore visibles dans le village rappelant son caractère agricole ; soit on continue à y entreposer du matériel, plus contemporain, soit elles ont été transformées en habitation, offrant à leurs propriétaires de beaux volumes. La dimension des toits peut laisser imaginer la taille des fermes de l’époque

qui dit Granges dit Fermes

Ferme à l’intérieur du village
Ferme à l’extérieur du village

Au début du XXe siècle il y a une centaine de fermes dans le village et une vingtaine à l’extérieur. Certaines sont si exiguës qu’un cheval attelé à un tombereau ne peut pas y entrer mais d’autres s’agrandissent et sont toujours soit en activité, soit ont été transformées en habitation.

Ecoutons l’histoire de la ferme Germain : “Dans la même cour regardez le corps de bâtiment avec le pigeonnier au milieu, le porche dessous et deux bâtiments identiques de chaque côté ; celui de gauche a été réhabilité, celui de droite n’a pas été réhabilité à l’extérieur mais à l’intérieur seulement. Ces bâtiments datent du début du XIXe siècle. C’est Joseph Germain qui a acheté cette ferme dans les années 1880, un paysan qui possédait une belle propriété, il a été le secrétaire du premier syndicat agricole d’Ennezat en 1912.
En 1950, son fils François Germain exploitait une
trentaine d’hectares en propriété, ce qui était considérable à l’époque mais sur 90 parcelles, c’était le résultat du morcellement de chaque propriété suite à la suppression du droit d’aînesse. Chez nous dans la plaine, ce ne fut pas chaque propriété mais chaque parcelle qui a été partagée. Le premier remembrement qui a duré deux ans date de 1952, le maire à cette date était Lucien Faure, il a eu beaucoup à faire et a eu du mal à travailler ses terres cette année-là tant les paysans le dérangeaient, le deuxième remembrement arriva en 1972, et le troisième en 1990″.

Les différents types de fermes du village

Quelques personnages

Gabriel BASSIN

Originaire de Lussat, c’est le village d’Ennezat qu’il choisira pour exercer sa profession de médecin ; il consacrera toute sa vie au service du village comme médecin d’abord, puis en tant que conseiller général et maire.

Claude REDON

C’est en 1748 qu’il nait à Ennezat, est-ce un hasard ? Comme l’a écrit un de ses petits neveux. Son père était bourgeois et fermier de la Vicomté d’ Ennezat, sa mère originaire de Riom et c’est dans cette ville qu’il fera ses études, chez les oratoriens, et qu’il fera toute sa carrière d’abord comme avocat, échevin, député….

les PERSAT, Maurice et Victor,
des soldats de Napoléon

Nous sommes en 1785, le père, Antoine, originaire de la région de Lezoux, arrive à Ennezat fortune faite à Saint Domingue. Après la Révolution il deviendra un agent communal du canton. Ce sont ses fils qui vont faire l’histoire de cette famille. 3 seront soldats de Napoléon, Pierre sera tué à Eylau en 1807 ; Victor, soit le froid de la campagne de Russie, soit la blessure reçue à la tête à cette occasion, battra la campagne française en racontant à qui voudra l’entendre qu’il est Louis XVII avant d’être interné à Charenton où il finira ses jours. Quant à Maurice, brillant capitaine de l’armée napoléonienne, il sera incapable de revenir à la vie civile après la mort de son Héros ; il continuera à aller prêter main forte “partout où la liberté sera menacée : Amérique latine, Grèce, Italie, Afrique du Nord…”. « J’ai toujours  été, depuis la mort de l’Empereur, le sujet de la Liberté » écrit-il dans ses mémoires.

Fernand FRADETAL, l’ instituteur

L’école du village porte le nom de ce “Hussard de la République” terme utilisé par Charles Péguy pour parler des instituteurs issus de l’école normale, mort sur le champ de bataille en juillet 1918 à l’âge de 32ans.

Jean SEGUIN, le missionnaire

Vivre 40 années au-delà du cercle polaire, loin de toute civilisation et dans une nature rude, voire hostile, il fallait être paysan et auvergnat, rustique et dur au mal, pour s’acclimater et tenir dans ces conditions.

Marcel EMMERY, l’aviateur

Il a certainement réalisé SON rêve : voler,
mais la grande guerre venait elle aussi de débuter… et elle lui brisera les ailes.

Jean-Ossaye MOMBUR, le sculpteur

Comme son frère ainé, qui se prénomme aussi Jean, il commencera des études de dessin à Clermont Ferrand, mais il ira rapidement à Paris pour parfaire sa formation et pour se donner entièrement à son art. il obtiendra le 2ième grand prix de Rome puis il installera son atelier à Vichy, ville d’eau très célèbre à cette époque.

Lucien FAURE, un maire progressiste

C’est à son mariage seulement qu’il s’installe à Ennezat ; il aimait tout ce qui allait dans le sens du progrès et quand il est élu maire, il entraîne la communauté paysanne dans ce sillage.

Anonymes

Une famille juive, les grands parents avec 3 petits enfants, a été cachée et aidée par quelques villageois lors de son séjour à Ennezat pendant la deuxième guerre mondiale.

Chemins vicinaux

Les chemins vicinaux d’Ennezat







Les prémices de la voirie communale réclamée par les cahiers de doléances de 1789, remontent à 1793.
Une loi votée cette année-là crée la voirie vicinale.

 Témoignage de M. Rollet concernant le réseau des chemins à Ennezat avant la révolution :
La situation de cette localité était tellement fâcheuse et les eaux si abondantes en toutes saisons, principalement dans les parties qui étaient à l’usage des habitants de Riom et de Clerlande, où la terre était submergée, que malgré le soin qu’on avait pris de construire, dans certaines parties, des chemins pavés avec les débris des murs de Ia ville d’Ennezat, il fallait pendant la plus grande partie de l’année, pour aller de cette ville à celle de Riom, passer, en se détournant du chemin ordinaire et en faisant une lieue de plus, par Clerlande et Villeneuve, parce que Ie pavé n’étant pas continu, il y avait des parties où le passage était impraticable“.

le cadastre Napoléon

Mais c’est Napoléon qui définit par la loi du 02/11/1802 un cadastre-type, suivie par la loi du 28/02/1805 -acte de reconnaissance des chemins vicinaux- et il instituera le plan cadastral par la loi du 15/09/1807.

Au mois de décembre de l’année 1805, l’arpentage parcellaire pour le cadastre de la commune d’Ennezat est réalisé : 32 chemins sont répertoriés et dès lors l’entretien de ces chemins devient une priorité pour la commune tout au long du XIXe siècle, il suffit de parcourir les compte-rendus du conseil municipal pour s’en rendre compte.

La loi du 28 juillet 1824 donne aux préfets le pouvoir d’établir la situation des chemins vicinaux de chaque commune, ils fixent les dépenses à faire et les ressources à créer chaque année. A défaut de ressources suffisantes, les communes sont obligées de pourvoir aux travaux soit par deux journées de prestations applicables à chaque contribuable, soit par le rachat en argent de ces prestations selon des tarifs établis.

En 1836, la loi dite de Thiers-Montalivet crée deux catégories de chemins vicinaux elle permet aussi l’indemnisation des
riverains en cas de création ou d’élargissement  de chemins.

Création du service des chemins vicinaux

Pour mettre en œuvre la loi, les Conseils Généraux créent à la fin de 1836 le service des chemins vicinaux avec à sa tête un ingénieur en chef, dit agent-voyer en chef, placé sous l’autorité du préfet.

Le service vicinal est réorganisé le 18 mars 1865.
A Ennezat, 2 chemins sont classés chemins d’intérêt commun (20 et 41) , 11 chemins vicinaux deviennent des chemins vicinaux ordinaires.
1 devient chemin vicinal de grande communication, c’est le chemin vicinal n°10.

L’augmentation des moyens financiers et humains (avec l’augmentation des jours obligatoires de travail) entraîne un fort développement de ce réseau, permettant dans la deuxième moitié du XIXe siècle une réduction considérable des temps de transports, et par la-même une augmentation de l’exode rural.

Les chemins départementaux apparaissent en 1938 regroupant les anciennes routes départementales, les chemins de grande communication et d’intérêt commun.
Le 15 octobre 1940, les services vicinaux sont fusionnés avec le service des Ponts-et-Chaussées.

Dossier sur les chemins vicinaux
chemins vicinaux à Ennezat

Les écoles à Ennezat

L’éducation à Ennezat

L’éducation est un enjeu important de la Révolution mais à Ennezat une instruction était dispensée, depuis longtemps, par les chanoines pour les garçons et par les religieuses pour les filles à partir de 1683 ; les lieux d’étude étaient certainement l’église pour les garçons et l’hospice (où les religieuses soulageaient les malades) pour les filles ?

L’instruction devient obligatoire au cours du XIXème siècle

Le petit clocher, initialement école de garçons, puis école de filles.

La Révolution ordonne à chaque municipalité de nommer des instituteurs et de fournir un local pour l’instruction. Nous n’avons pas d’informations précises sur les locaux utilisés jusqu’en 1842, date à laquelle un local est loué dans le quartier du château pour les garçons.
En 1860, le conseil municipal décide la construction d’une école pour garçons ; pour les filles, à la même époque, des locaux sont loués rue de la Fontaine par Mlle Duclos.
Les religieuses, sœurs de la Miséricorde de Billom, qui avaient quitté le village en 1791 sont de retour en 1860. Elles s’installent dans le quartier ouest du château dans les jardins de la cure, le curé ayant demandé en 1859 au conseil municipal l’autorisation de construire une maison de religieuses à cet endroit et elles ouvrent une école.

Une école pour les filles

En 1892, le conseil municipal cherche une solution à l’école des filles car la maison louée est vraiment vétuste et délabrée. La mairie n’est alors guère mieux lotie, aussi la décision est elle prise de construire un bâtiment neuf, place de la halle, comprenant 2 salles de classe au rez de chaussée, la mairie et la justice de paix au 1er étage et 1 appartement pour l’instituteur au 2ème étage .

Cette école va devenir l’école des garçons, les filles intégreront le petit clocher.

École de garçons, mairie, justice de paix.
La séparation garçons/filles qui date de 1835, va durer jusqu’en 1960.

Ecole libre et école publique à Ennezat

A la fin du XIXe siècle, il y a ainsi à Ennezat une école publique avec école de filles et école de garçons et une école de religieuses, située dans le quartier du château, qui prend aussi des pensionnaires. Une école enfantine laïque sera créée en 1905 et elle sera regroupée avec l’école des filles. Le conseil municipal refuse de fermer l’école des religieuses en 1904, lors de la séparation de l’église et de l’ état, et les religieuses vont très vite être remplacées par des institutrices dites “libres” et l’enseignement dispensé jusqu’alors va perdurer jusqu’en 1954.

En 1954, l’emplacement et les locaux de l’école libre va recevoir le Centre Ménager Rural qui a été créé en 1942 à Entraigues.
Dès l’année suivante, des travaux sont entrepris pour rénover et agrandir le centre.

Le LEAP aujourd’hui, emplacement de l’ancienne école libre

L’école d’aujourd’hui


Il faut attendre décembre 1959 pour mettre en chantier un nouveau projet d’école, place Etienne Clémentel, et 1980 pour la création du groupe scolaire situé rue du stade ; l’école de la place Clémentel devient alors l’école maternelle.

L’école élémentaire sera baptisée “école Fernand Fradetal” en l’honneur de l’instituteur mort au champ d’honneur en 1918 à l’âge de 32 ans.


Liste des instituteurs/institutrices ayant exercé à Ennezat
jusqu’à la seconde guerre mondiale :

liste des instituteurs

Quelques photos de classe

Jusqu’en 1960 les garçons et les filles sont séparés comme en témoignent ces quelques photos, mais la blouse est de rigueur pour tous !

Lieux-dits d’Ennezat



L‘étymologie des noms de lieux est souvent incertaine. Tel qui croirait avoir découvert l’origine du nom d’un terroir, serait bien surpris si un témoin du passé pouvait lui en donner la véritable provenance. Un lieu-dit qui paraît avoir un rapport avec la topographie, la nature du sol ou la végétation doit souvent son appellation au nom ou au sobriquet d’un particulier ou d’une famille qui a vécu à cet endroit.

Liste des lieux-dits de la commune d’Ennezat

Liste des lieux-dits classés par ordre alphabétique

Cliquez sur section pour afficher le plan

Section YA :
Champ Gaillard – La vigne – Champ de la chaume – Andenouze – Mont salé-ouest – La chapelle – Les salasses-ouest – La radio

Section YB :
Les vignots – Les salasses-est – Mont salé-est – Cerisier – La montrix – Les seloux-ouest – Croix de la pierre

Section YC :
Haut de la crèche – Chemin du prunier – Champ poury – Pont aiguilly – Les seloux-est – Terre du four – Nogeant

Section YD :
Belèbre – Robines – Les Sagnes – Coin de Neuillat – Neuillat

Section YE :
Les Rivaux – Viol de Riom Est – Champ Rollet – La Vachette – Pont à Brand – Cheneboira – Viol de Chappes

Section ZE :
Le Marais – Charmes du Lièvre – Chez Gardarin – Selain-Haut – Robe Grenier – Les Debas

Section ZL :
Les Saumières – La Pothose – Chemin de la Garenne – Champ des Charmes – Chareires Hautes – Pré du Moulin

Section ZO :
Le Peyroux – Pré des Bas

Section ZS :
Grand Marais – Chez Mandet – Grand Rollet – Le Marais

Section ZT :
Champ de l’Ormeau – Champ du Pommier – La Garenne – Chez Canard – Champiaux – Viol de Riom-Ouest

Section ZV :
Pré du Cheval – Grande Plaine – Les Barrioux – Grand Marais – Petit Rollet

Section ZW :
Les Charmes – Prés Bas – Chemin du Mort – Les Littes – Les Pressares – La Plaine – Chez le Meunier

Section ZX :
Vigne des Oiseaux – Champ des Cailloux – Vieilles vignes – Petit Terme – Terre des Moufles – La Font Chabeau – Le Pillon – Les Vignots – La Barre – Croix Tallin – Au Palais