Le cimetière

Comme le montre le plan ci-dessous, le cimetière au XIXe siècle était accolé à l’église, côté ouest. Ce cimetière était entouré d’un mur par décision du conseil municipal du 18 mai 1822.

Après l’édit royal de Louis XVI du 13/3/1776 interdisant toute inhumation dans les églises, Napoléon, par le décret  du 23 prairial an 12 (12 juin 1804) relatif au lieu d’inhumation, décide qu’il y aura désormais hors de chacune des villes ou bourgs, des terrains spécialement consacrés à l’inhumation des morts .

Si vous souhaitez savoir qui a été inhumé dans les églises du village au cours du XVIIIe siècle,
cliquez ici : Inhumations dans l’église

Ennezat, il faut attendre 1883 pour que le cimetière soit déplacé à l’extérieur de la ville au lieu-dit « le palais ». Le préfet accorde de donner un emplacement de 7 m2 dans le nouveau cimetière pour enterrer les curés de la paroisse.

Plans ci-dessous du nouveau cimetière en 1882

En 1897, les travaux d’assainissement et d’aplanissement de l’ancien cimetière autour de l’église sont exécutés.

la croix des morts





Le 26 Février 1899, Mr le Curé sollicite l’emplacement nécessaire pour ériger une croix à l’entrée Ouest du village de façon à ce que les cercueils venant du Marais puissent faire une halte à l’entrée de la ville. Le cercueil sera posé sur une pierre située au pied de la croix et des prières seront récitées. Ce sera la Croix des morts.





Un demi siècle plus tard, en 1947, il faut penser à agrandir ce cimetière, le projet d’agrandissement du cimetière se fera côté nord sur une surface de 2 900 m2. Compte tenu du montant des travaux, 1 785 000 francs, le Conseil municipal autorise le maire à faire un emprunt et au début du siècle suivant un nouvel agrandissement du cimetière est nécessaire.

Photo du cimetière en 2024 (photo Google Maps)

Le partage du marais entre Riom et Ennezat







Il faut imaginer le bourg d’ Ennezat et la ville de Riom séparés par 10 km de terres incultes, non entretenues, avec des arbres, des buissons, de l’herbe… des marécages, source de maladies, devenues des communaux sur lesquels déambulent des animaux .

Et pourtant, 4 siècles et plusieurs procès seront nécessaires pour établir le partage de cette terre inculte entre Riom et Ennezat

Le 1er procès

Un premier procès a lieu pour le partage de ces communaux entre Riom et Ennezat à la fin du XVe siècle.
L’arrêté du 9 juin 1436 divise cet espace en 3 parties, la partie orientale à Riom, la partie occidentale à la dame d’Ennezat et un terrain intermédiaire de 300 000 toises. C’est cette partie qui va être source de conflit.

Deux opérations vont dépouiller les paysans d’Ennezat de leurs communaux :

– Ce seront d’abord les paysans de la Villeneuve : en 1611, la ville d’Ennezat a une dette que le seigneur de l’époque Jean d’Estaing va payer; en contrepartie les habitants d’Ennezat Villeneuve donnent leur communaux en garantie. C’est seulement en 1730 que Maugue, un des successeurs de Jean d’Estaing va réclamer le remboursement de cette dette et récupère les communaux ;

– Et puis un peu plus tard, les paysans du château subissent le même sort : le 14 août 1753, le duc de Bouillon, bien que ne possédant pas un pouce de terrain dans le marais, fait une demande de triage (droit de revendiquer comme sa possession propre un tiers du territoire commun faisant l’objet du triage) sur le communal se basant sur un édit de 1669 qui autorise les triages si les paysans ne peuvent présenter des titres attestant le paiement d’une quelconque redevance et si les 2/3 du communal restant suffisent pour la population. Malgré les protestations véhémentes des habitants du château et le procès qu’ils intentent au duc, le triage est ordonné le 26 juillet 1758.

La révolution va restituer les communaux aux paysans d’Ennezat : le 14 août 1792, l’Assemblée ordonne le partage des communaux, le 28 août de la même année, l’arrêté de 1669 sur les triages est révoqué ; le partage des communaux dépendant du château est réalisé dès 1792 ; le partage de ceux de la Villeneuve sera fait en 1793.

Le procès de Riom

Et tout le monde dormait sur ses 2 oreilles jusqu’en 1803, lorsque les habitants de Riom demandent à ceux d’Ennezat de leur restituer la partie des communaux de la partie commune qui leur revient.
Le procès a lieu le 7/2/1810, il est favorable à la ville de Riom. Ennezat fait appel de la décision en cour de cassation à Paris, sans succès, mais ils n’obtempèrent pas !

En 1825, les huissiers envoyés par Riom sont reçus par les femmes et les enfants à coups de pierre.

Il faudra attendre 1853 pour que Riom étudie les propositions d’Ennezat ; la transaction proposée par M. Chirol est acceptée en 1854 : Riom abandonne son procès contre les tiers détenteurs et renonce à réclamer les jouissances dues par le corps commun d’Ennezat ainsi que les frais de justice non payés. En contrepartie, Ennezat paiera une somme globale de 54 000 F, 30 000 F représentant la valeur de la propriété et le reste la jouissance et les frais ; la somme sera réglée par les tiers détenteurs et la commune garantit le paiement à Riom.

Cette somme est versée en 6 termes égaux à compter du 20 octobre 1854.

Il aura fallu près de 50 ans pour faire appliquer le résultat du procès, mais les habitants d’Ennezat ont conservé leurs champs.

Si vous voulez en savoir plus cliquez sur le lien :
proces-de-riom-partage-du-marais


L’assainissement du marais d’Ennezat

Le marais d’Ennezat, situé au cœur de la Limagne, est une région sèche par son climat, mais elle souffre de l’humidité excessive de son sol très argileux. La faible pente rend difficile l’évacuation des eaux de pluie, peu nombreuses mais mal réparties (orages parfois violents) ; aussi, en période de fortes précipitations, les terres sont gorgées d’eau.

Cette stagnation a eu des conséquences qui ont pesé lourdement sur la vie des habitants de ce territoire :

La santé avec, par le passé, des maladies comme le paludisme et le choléra ;
Les cultures : en 1970, 30% des terres n’étaient pas cultivables ;
L’élevage, avec l’impossibilité de laisser des animaux dans les prés pendant les périodes de pluie.

Les tentatives d’assainissement des Limagnes sont très anciennes, antérieures à l’époque gallo-romaine. Bien des projets n’ont pas vu le jour par manque de financement, d’entente, d’hostilité de la population. Les travaux ont souvent été faits dans l’urgence, financés par la collectivité locale, la commune, le département, l’État, rarement les riverains.

Il faudra tout l’effort du conseil général au cours du XXe siècle et attendre le plan Périgaud (1960) pour que soit enfin creusé en 1970 le canal de Limagne reliant Riom à Saint-Laure. Ce canal profond de 7 mètres et large de 14 mètres a permis de récupérer toutes les eaux du territoire et enfin d’assainir les marais de Riom, Ennezat, Entraigues et Saint-Laure.
L’assainissement du marais d’Ennezat aura duré 20 ans, il a permis de récupérer la plus grande partie des terres agricoles et a transformé profondément l’économie de la région.

Les places






Place du Pré Madame

Ainsi nommé en souvenir de Marie Catherine de la Rochefoucault, marquise de Sénécey 1588-1677, 1ère duchesse de Randan. Elle était la fille de François de la Rochefoucauld seigneur d’Ennezat au XVIIe siècle et conte de Randan. Elle était la dame de compagnie d’Anne d’Autriche épouse de Louis XIII et la nounou de Louis XIV.

A sa mort, elle légua à la ville de Riom un terrain qui fut nommé ‟Pré Madame”. Comme le Comte de Randan était seigneur d’Ennezat, la municipalité voulut rendre hommage à Marie Catherine en donnant le nom de ‟Pré Madame” à cette portion de l’ancienne enceinte médiévale.

En 1860, le Pré Madame est le 1er emplacement proposé pour édifier une école, mais la municipalité refuse car cette place sert de foirail aux cochons et elle rapporte un peu d’argent.


Aujourd’hui, c’est un parc des jeux d’enfants.

On peut voir sur cet emplacement une niche aux voussures gothiques dans laquelle se trouvait une statue polychrome représentant la Vierge à l’enfant, debout, en pierre datant du 15ème siècle mais volée en 2016.






Place du foirail


35 bornes en fonte et barres sont posées pour clôturer le foirail en août 1902. Il y a foule pour la foire de la Saint Michel créée au XIVe siècle.






Place Etienne Clémentel

En 1930, la municipalité achète 28 000 francs la propriété Grasset d’une superficie de 52 ares, longeant le CD 224 pour en faire une place publique, la place Etienne Clémentel.






Place Marius Seguin

Inaugurée en 2002, en l’honneur de Marius Seguin, facteur de son métier mais aussi engagé dans le groupe de résistance Combat.
Il a été dénoncé en janvier 1944, arrêté et déporté à  Auswitchz, Flossenburg puis Buchenwald ,où il décède en septembre 1944.
Le 20 Mars 1949, la dépouille mortelle de Marius Seguin « Mort pour la France » est transférée à Ennezat.






Place Jean-Ossaye Mombur

Tombe de la famille Mombur
au cimetière d’Ennezat

En 2013, le conseil municipal d’Ennezat a inauguré la place Jean-Ossaye-Mombur, près du cimetière afin d’honorer la mémoire d’un enfant du pays, grand sculpteur qui fut deuxième du Grand Prix de Rome en 1879.

Les noms de rues

De rue des boucheries
Elle est devenue
rue de la gendarmerie, puis
rue de la fontaine

Les rues d’Ennezat avaient un nom au XIXe siècle ; c’est certainement consécutif au plan d’alignement de la ville décidé en juillet 1831 par le conseil municipal.
Elles sont mentionnées sur le recensement de 1841 ; le recensement de 1896 ne les mentionne plus. Il reste alors seulement des quartiers : le quartier de la ville, de la fontaine, du château, de la porte neuve, de l’église ainsi que le Marais et les domaines du Peyroux, de Cheneboiras, Neuilhat, La Garenne, le moulin Finias et le moulin Derus.

Il faudra attendre les années 1980 pour que les rues d’Ennezat retrouvent une identité.

Carte de 1872

Plan d’Ennezat en 2020

Le blason de la ville d’Ennezat

« De gueules aux chevrons fascés d’argent et d’azur accompagné de trois lionceaux d’argent posés en deux et un ».

Blason de la ville d’Ennezat.

L’usage des armoiries se développe vers le XIIème siècle. A cette époque, ceux qui savent lire et écrire sont peu nombreux aussi le blason va s’imposer comme signe de reconnaissance et peu à peu il devient héréditaire et propriété privée. A une époque plus récente ce sont les villes et les villages qui ont eu besoin de revendiquer leur identité; les héraldistes se sont alors inspirés des armes seigneuriales des différents fiefs de notre canton pour composer le blason de certaines communes. Pour Ennezat, l’inspiration semble être venue du blason de Antoine Coëffier qui a été seigneur d’Ennezat

Antoine Coëffier de Ruzé d’Effiat, marquis d’Effiat, né à Effiat en 1581 et décède le 27 juillet 1632 à Lutzelstein (commune appelée maintenant La Petite Pierre située dans le Bas-Rhin).
En 1616, il est le 1er écuyer de Louis XIII.
En 1629, il est nommé grand maître de l’artillerie de France.
En 1631, il est fait maréchal de France.
Il a été un grand ami de Richelieu.
Il est le père de Cinq-Mars, dont Louis XIII était secrètement amoureux, et que Richelieu a fait exécuter en 1642 pour complot avec l’ennemi espagnol.

En 1627, Jean d’Estaing vend la seigneurie d’Ennezat à Antoine Coëffier qui la conservera jusqu’en 1632, date de sa mort.

Armoiries de Coeffier à l’origine du blason d’Ennezat : comparaison

Blason d’Antoine Coëffier – Blason de la ville d’Ennezat

Même fond rouge, même disposition des 3 lionceaux, or dans l’un, argent dans l’autre, la différence tient aux chevrons, ils sont horizontaux pour Ennezat et en vague pour Coëffier ainsi qu’à la forme générale du blason.

Articles de presse

Pour consulter les articles concernant la commune parus sur La Montagne, diffusés sur le site de la mairie (au bas de la page) cliquez sur ennezat.fr/

Articles de notre association

Article de la Montagne du 23 janvier 2023

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Article de la Montagne du 22 décembre 2022

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Article de La Montagne du 20 mai 2021

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Article de La Montagne Janvier 2019

Anniversaire 80 ans du LEAP

Anniversaire 80 ans LEAP La-montagne-mai-2023

3 salariées décorées-mai 2023

Rétro nouvelles

L’opposition du Curé Faye à cette pratique lors de la fête patronale de 1836 et son inflexibilité ont semé le trouble à Ennezat. Le document ci-dessous relate l’événement par la main du maire qui avise le sous-préfet, lequel informe le préfet qui propose de demander à l’évêque d’adresser des remontrances à M. le curé d’Ennezat.

Tirer le col de l’oie : fête patronale du 15 mai 1836

Rétro-nouvelles du pays – Ennezat en 1922 et 1938

La Croix d’Auvergne du 14.05.1922

L’Auvergnat de Paris du 5.11.1938

Quelques nouvelles fraiches… de 1950 !

Sort réservé aux voleurs au début du XIXe siècle

Il ne faisait pas bon être voleur au début du XIXème siècle ; voyez plutôt le sort qui lui était réservé…… s’il se faisait prendre !

5 « compères » s’étant introduits de nuit dans la maison Fontanier d’Ennezat et y ayant dérobé des objets se sont vus condamner, pour 4 d’entre eux car l’un avait réussi à s’enfuir, à 14 années de fer ; 3 étaient d’Entraigues et 2 d’Ennezat. Avant d’aller exécuter leur peine au bagne de Toulon, ils ont été exposés pendant 6 heures sur la place du village, et ont dû rembourser les frais de leur condamnation soit 462 F, heureusement qu’ils étaient 4 à payer !

Texte de la condamnation des 16 et 17 brumaire an 9 (1800) :
Audience du 7 et 8 novembre 1800

3 sont morts très rapidement au bagne en 1801, 1802 et 1803. Souhaitons que le 4ème ait pu rentrer chez lui une fois sa peine terminée ; c’était alors un « grand chanceux » car les conditions réservées aux « forçats » étaient terribles comme en témoigne le jeune Schopenhauer en 1804 lors d’un voyage dans le sud de la France, il a tout juste 16 ans :

« Les galériens exécutent dans l’Arsenal toutes les corvées. Un étranger ne peut être que frappé par leur aspect. On les a répartis en trois catégories :
– Dans la première, on trouve regroupés les forçats condamnés à de courtes peines pour les crimes les moins graves : entre autres les déserteurs, les soldats qui ont refusé d’obéir aux ordres, etc… Ils portent un anneau de fer à la cheville et ils peuvent vaquer à leur guise – à l’intérieur de l’Arsenal s’entend – car l’accès à la ville [de Toulon] leur est interdit.
– Dans la deuxième catégorie se trouvent des criminels plus dangereux : ils travaillent par paires ; ils sont attachés aux pieds, deux à deux par de lourdes chaînes.
Les criminels les plus dangereux forment la troisième catégorie : ils sont rivés en permanence au banc de leur galère et astreints aux seules besognes que leur permet la position assise. Je trouve le sort réservé à ces malheureux bien plus effrayant que la peine de mort.
Je n’ai pas visité l’intérieur d’une galère. Elles me paraissent néanmoins être l’endroit du monde le plus repoussant et le plus apte à inspirer le dégoût. Ces galères ne prennent jamais la mer ; ce sont de vieux bâtiments réformés. Le camp du forçat se limite au banc auquel il est enchaîné, sa nourriture au pain et à l’eau. Je ne comprends pas comment, minés par le chagrin et sans aliments roboratifs, le poids des corvées n’a pas raison de leurs forces. En effet, pendant leurs années d’esclavage, on ne les traite pas autrement que comme des bêtes de somme. »

 Arthur SchopenhauerJournal de voyage, philosophe allemand 1788-1860

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La vie de l’association



Objet de l’association :
Connaitre et partager l’histoire et le patrimoine d’Ennezat pour entretenir la mémoire collective.

Fonctionnement :
Ennezat Mémoire et Patrimoine est une association loi 1901 créée en septembre 2015.
Elle possède un conseil d’administration élu lors des assemblées générales et un bureau élu par le conseil d’administration. Les adhérents et le CA proposent des sujets à traiter qui sont discutés au cours de réunions d’adhérents. Des équipes sont constituées pour en assurer la réalisation.
Des cahiers sont publiés périodiquement et proposés à la vente.
Des visites guidées du patrimoine sont organisées.
Une AG est convoquée chaque année.

Nous avons besoin de vous pour compléter, enrichir ce site.
Tous vos commentaires et propositions sont les bienvenus. Si vous avez des documents à partager ou tout simplement des souvenirs, des histoires sur notre village, nous serons très heureux de les publier .

Nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs, d’imprécisions. Nous comptons sur vous pour nous aider à les corriger.

Si vous êtes intéressé, rejoignez-nous, vous pouvez nous contacter en nous adressant un mail à : ennezat.memoire@gmail.com
L’adhésion est de 10 € par an ; un cahier vous sera offert pour votre première adhésion.

L’histoire de l’église

Du haut de ce clocher,
1000 ans d’histoire nous contemplent

Ennezat était certainement habitée depuis des temps anciens comme en témoigne encore l’aqueduc romain de la rue du Colombier, mais son histoire connue date de la décision du duc d’Aquitaine d’y installer un chapitre de chanoines en l’an 1060.

C’est au long de trois grandes périodes de l’histoire du village que cette collégiale va acquérir son aspect actuel :

Création d’un chapitre à Ennezat

Dès leur installation, les chanoines vont faire ériger une collégiale de pur style roman, peut être à l’emplacement d’une ancienne église ? Grâce aux subsides  du duc d’Aquitaine cette collégiale sera érigée très rapidement et sera dédiée à saint Victor et sainte Couronne, 2 martyrs syriens. C’est l’époque des croisades et la 1ère a été prêchée à Clermont-Ferrand en 1095 par le pape Urbain II.

Construction de la Villeneuve d’Ennezat

Au début du XIIIe siècle l’Auvergne est rattachée à la couronne de France et une ville nouvelle va venir s’accoler à Ennezat le château. A partir de ce moment, l’église qui sert aux 2 communautés se révèle trop petite. Les chanoines décident alors de l’agrandir. La mode n’est plus au roman mais au gothique. On sait travailler la pierre de Volvic  et la cathédrale de Clermont vient d’être érigée. Un chœur gothique va remplacer le chevet initial, les travaux trainent en longueur près de 100 ans. La période est moins faste que lors de la 1ère construction ; l’argent manque et la nef romane sera agrandie par l’ajout d’un collatéral sud. Les chanoines avaient-ils l’intention de refaire entièrement l’église ? En tout cas ils lui ont donné un aspect certainement unique au monde.

Travaux de Mallay au XIXe siècle

Reconstitution de Mallay du narthex et de la nef de l’église primitive d’Ennezat, coté sud (1846)

Après la révolution  l’église est fermée au culte pendant plus de 30 ans (réouverture en 1820) et c’est Prosper Mérimée qui va la sauver de l’oubli et de la démolition. Elle est inscrite en 1840 sur la 1ère liste des monuments nationaux de France.

L’église vue par Prosper Mérimée en 1838 (extrait de « Notes d’un voyage en Auvergne et dans le Limousin », 1838).

Les travaux sont confiés à l’architecte Aymon Mallay qui fera abattre le collatéral sud, créer une entrée monumentale à la place, abattre le clocher porche, refaire le clocher octogonal roman et de nombreuses autres  réparations.

Quelques documents pour vous aider lors de votre visite de la collégiale

Visite de l’église proposée par l’office de tourisme Riom Limagne Volcans. Cliquez sur le lien ci-dessous et descendez à droite pour écouter les 10 différentes parties commentées :
Visite audioguidée de la collégiale St Victor et Sainte Couronne d’Ennezat

Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le texte de la visite audioguidée :
Texte de la visite guidée

Plaquette pour la visite de l’église recto éditée par RLV

Plaquette pour la visite de l’église verso éditée par RLV

Visite de l’église à travers quelques photos